Le Chant des paroles regroupe un ensemble de chroniques poignantes.
La première est une invitation à entrer dans l'intimité d'Erwan, un être en quête d'identité confronté à la perte affective et à la fuite du temps. Alors qu'il se retourne sur son passé pour embrasser son avenir, entre les vagues du Danemark et les souvenirs d'une vie tumultueuse, le lecteur est convié à suivre tout un parcours émotionnel. Un voyage initiatique qui permet d'explorer les profondeurs de l'âme et la puissance de la résilience.
La seconde fait appel aux échos les plus mystiques en soi, par la voix d'un personnage aussi solitaire que mystérieux.
La troisième est une suite de récits éclatés dévoilant poétiquement les secrets de l'auteur.
Le tout est une ode à la vie, à l'amour et au destin, dans un style atypique, symbolique, ironique, brillamment pénétrant.

Il est ici question de la perception, celle que l’on a des autres, celle qu’ils ont de nous, mais surtout celle que l’on a de nous-même par rapport au monde. Une vision qui s’accompagne tantôt de terreur tantôt de beauté. Avec à chaque fois un questionnement sur la vie et la mort.

Ainsi Paul, Léonard et Simon, trois êtres que tout sépare, vont-ils le temps d’une nuit danser au rythme d’une même symphonie macabre. Chacun à sa manière, chacun figé dans sa propre perception. 

Tout au long de l’intrigue, l’auteur reste animé par cet attrait pour ce que l’être humain a de dérangeant et de violent. Un texte qui continuera de nous interroger longtemps.